9 septembre 2008
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11:03
Les haragas de Tanger : Le rêve des brûleurs. La misère des jeunes , des enfants qui n'ont plus rien perdre .
Un Film de Jérôme Laurent, Yvon Bodin et Driss El Bakkali, journalistes à thalassa sur France 3.
A Tanger, la vision de l’Espagne est presque une provocation tant, par temps clair, on pourrait toucher des doigts les montagnes andalouses. L’Espagne, comment y aller quand on a aucune chance d’obtenir un visa ?
Comment traverser cette frontière maritime que seuls empruntent ces ferries blancs qui font, chaque jour, l’aller retour avec l’eldorado, et dans lesquels embarquent des norias de camions venus chercher les marchandises que l’Europe sous-traite dans les usines du Maroc. Harag… Brûler en arabe.
Ils s’appellent entre eux les haragas, « les brûleurs ».
Ce sont des enfants pour la plupart, des mineurs, ou de jeunes adultes.
Dans le port de Tanger, ils seraient près de deux mille.
Nous les avons suivi dans leur quotidien, dans la rue, dans leurs squats, vivant dans le plus total dénuement, sans cesse humiliés par les autorités.
Pour la plupart, ils proviennent des quartiers périphériques surpeuplés des grandes métropoles marocaines, ou bien des zones rurales les plus pauvres. Les Haragas représentent un nouveau et inquiétant phénomène migratoire au Maroc.
Un Film de Jérôme Laurent, Yvon Bodin et Driss El Bakkali, journalistes à thalassa sur France 3.
A Tanger, la vision de l’Espagne est presque une provocation tant, par temps clair, on pourrait toucher des doigts les montagnes andalouses. L’Espagne, comment y aller quand on a aucune chance d’obtenir un visa ?
Comment traverser cette frontière maritime que seuls empruntent ces ferries blancs qui font, chaque jour, l’aller retour avec l’eldorado, et dans lesquels embarquent des norias de camions venus chercher les marchandises que l’Europe sous-traite dans les usines du Maroc. Harag… Brûler en arabe.
Ils s’appellent entre eux les haragas, « les brûleurs ».
Ce sont des enfants pour la plupart, des mineurs, ou de jeunes adultes.
Dans le port de Tanger, ils seraient près de deux mille.
Nous les avons suivi dans leur quotidien, dans la rue, dans leurs squats, vivant dans le plus total dénuement, sans cesse humiliés par les autorités.
Pour la plupart, ils proviennent des quartiers périphériques surpeuplés des grandes métropoles marocaines, ou bien des zones rurales les plus pauvres. Les Haragas représentent un nouveau et inquiétant phénomène migratoire au Maroc.